lundi 3 septembre 2007

Très temporairement et uniquement pour Jidé

Un peu n’importe quoi donc

Il y a eu un avant puis un après
La Douleur du Dollar. Un avant, un après le baiser du Ouane !
Quel baiser ! Onze minutes virgule cinquante-trois secondes
De suçotage et de coups de langue. Comme la Mechu,
Je suis morte de jalousie, suffoquée, surexcitée.
J’ai dans la bouche ce goût de menthe,
Je sens cette odeur de pourri
C’est un big bang.
Les pieds plantés dans la terre,
Le corps réchauffé par le soleil,
La peau parfumée par la mer,
La vase des rivières.
Les goûts et les odeurs, le baiser

Puis, il y a le Néant Quotidien,
Un avant, après ce chapitre 8 de la littérature cubaine
Les nuits du nihiliste ne sont pas pornographiques
Elles sont ce qui reste de la vie quand tout a disparu
Et pourtant, elles coupent le souffle
Parfumées à l’eucalyptus,
Chauffées au camphre,
C’est un big bang.
Les pieds plantés dans la terre,
Le corps réchauffé par le soleil,
La peau parfumée par la mer,
La vase des rivières.
Les goûts et les odeurs, le baiser

Au fil de mes voyages
Je traîne au Café Nostalgia et je retrouve mon Cher premier amour :
Terre Fortune Monde, je me déplace toujours en Compartiment fumeur et je marche dans les pieds de mon père.
Un avant – un après toutes ces rencontres
Toutes ces beautés trafiquées
Lestées aux haricots
C’est un big bang.
Les pieds plantés dans la terre,
Le corps réchauffé par le soleil,
La peau parfumée par la mer,
La vase des rivières.
Les goûts et les odeurs, le baiser

Une fille perdue